Le chapeau de «
fandriana »
Bonjours a tous aujourd’hui je
vais vous parler du chapeau de « fandriana » ou "satroka satraha"
« Fandriana »qui est
une commune urbaine malgache, et chef-lieu du district de «
fandriana »située dans la partie nord-est de la région « d’amoron‘i
mania » dont la majorité de la population sont des agriculteurs et
tisseurs. Et dans cet article je vais vous décrire les étapes à suivre dans le
processus de fabrication de ses chapeaux.
©google satroka |
Premièrement, la matière première
à utiliser c’est le « ravindahasa » ; il ne sert pas seulement à
la confection des chapeaux mais aussi à des paniers (taty), des tapisseries dont : « tsihylava »
(tapis utiliser pour dormir) ,« lambanana »(tapis utiliser
pour couvrir le sol quand on mange) et egalement dess porte document.
©google ravin-dahasa |
Le « ravindahasa » du betsileo,
oùle « ravina »qui veut dire feuille et « lahasa »qui est
traduit par le travail qu’on fait dans les champs .En effet c’est un jonc ou
plante herbacée en botanique à la tige cylindrique longue et droite, qui pousse
dans les lieux humide dont le nom scientifique est
« scirpuscorymbosus ».
©google ravin-dahasa |
Deuxièmement, ici je vais vous
décrire les étapes de transformation du « ravindahasa » en un produit
prêt à être utilisé par les tisseurs.
Tout d’abord on moissonne le
« ravindahasa » dans les rizières, mais depuis ses derniers temps ça
dérangeait les agriculteurs d’où ils les cultivent dans des puits et c’est là
qu’on les moissonne.Et après les avoir récolté on les frotte avec
du « tany fotsy » ou « terre blanche » ou le kaolin qui
est aussi une variante de « tany fotsy », argile utilisé dans la
fabrication de la porcelaine. Les malgaches les utilisent dans
l’accomplissement de certains rites. Les observateurs qui ont relevé ce
phénomène expliquant ce recours par la valeur symbolique la couleur blanche.Par
la suite ont les fait sécher au soleil ou au séchage.
Puis on passe à la teinture de
notre choix, soit en vert soit en rouge. Enfin on procède à l’aplatissement ( ou « afofoka »
en betsileo) de la tige cylindrique à l’aide d’un bâton spécialisé, mais notons
aussi que cet action ne peut être fait que le matin avant le lever du soleil ou
soit après le coucher du soleil car c’est la coutume mais la vrai raison c’est
qu’on dit que faire le « famofohana » en plein soleil ne se fait pas
là-bas car ça peut pousser l’homme a délaisser sa famille et quitter le village
enfin c’est ce qu’on dit et c’est le raison pour laquelle les tisseuses ne la
pratique pas en plein jour.
Et troisièmement, une fois le
« famofohana » fini le tisseur peut alors tisser le chapeau et cela est
débuté par le «fenitra » en betsileo
ou il s’agit d’entrecroiser entre eux le « le
ravindahasa »pour arrive à l’obtention des « nonony » des quatres coté ou point du chapeau et permet ainsi l'établissement du « zorony »(ou cadre du chapeau et le tous s' appelle le fond du chapeau ) , et pour le « satrobory » sa processus d’élaboration s’arrête
là .
©google ravin-dahasa |
Et après on procède à
l’élaboration d’un bord en cercle à partir du « zorony » et
c’estce qu’on appelle « elany » (bord) en malgache ; le chapeau prend
forme et il peut y avoir les
quelquestige (du ravindahasa) qui dépasse, de ce fait on ne les coupe
pas de suite mais on doit les coudre d’abord avant de
les coupés ; et résultat vous avez votre chapeau.
Pour terminer on peut dire que le
chapeau de « fandriana »est un chapeau à fond pas très élevés et
à bord pas très large non plus ; chapeau très tendances en ce moment
et n’importe qui peut s’en procurer sans
difficulté même à Antananarivo et si vous êtes étranger n’hésitez pas à
acheter les produit malgache
Merci à vous de lire mon article et les commentaires sont toujours les bienvenues
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