Le savika à Madagascar (région d’Amoron’i Mania)
Premièrement avant de parler
concrètement du « Savika » ou corrida Malgache, je vais d’ abord vous
raconter son histoire. En effet, avant d’être une discipline le
« Savika » est une culture pour les « betsileo » ;
avant si on labouraient la terre , le premier résultat et que la terre est
toujours rugueuse, en malgache on dit « Bainga-tany » et
qui nécessite une deuxième labourage
et d’habitude ce sont les bœufs qui les
retravaillent c'est-à-dire on les attaches à des charrues mais pour les
« betsileo » ça se passe autrement ,on fait entrée l’eau dans
la rizière et on laisse les bœufs entrée librement, il y a environ dix à quinze
bœufs et c’est là que des jeunes hommes jette leur force sur les zébus et
piétinent la rizière jusqu'à ce que la terre soit ameubli, apte à être
cultiver. Et cela est encore pratiquer dans certaine commune du district
de « Fandriana », Region d’ « AMoron’i Mania », sans
parler des autres régions de la province de ‘Fianarantsoa » pour les
personnes qui ont encore des troupeaux de bœuf (notons également qu’en milieu
rural posséder des zébus est synonyme de réussite dans la vie). Et c’est là que
l’idée de faire du « Savika » en une discipline sportive est
née.
©google savika |
Pour cette deuxième partie je
vais alors vous donner quelque détail sur « le Savika » ou
tauromachie traditionnelle de Madagascar qui se déroule à « Ambositra »
d’habitude ,mais également dans tous le
région « d’Amoron ‘i Mania » tous les ans plus précisément
durant les périodes de festivité de pâque ou pentecôte mais je tiens également à
noter que tous les « betsileo » pratique le
« savika » et non pas seulement à « Ambositra »car c’est
une culture commune pour eux et c’est transmis de père en fils. C’est en effet une
manière pour un jeune homme de montrer à son entourage qu’il est devenu un
homme ,prend des risque et apte à prendre des responsabilités au sein de la
famille et de la communauté mais ça ce sont des façon de penser et tradition séculaire car en ce jour le
« savika » est devenu un sport libre tous ceux qui ont envie d’y
participer peut le faire car ici il ne s’agit pas de tuer le bœuf(il est
interdit de tuer un zébus si ce n’est pas pour nourrir sa famille ou pour être
mis en sacrifice lors des cérémonies liées à la mort ;par exemple en cas
d’exhumation ) mais de montrer sa propre
force ou le torero « Mpisavika » n’a que ses mains nue ,et n’a juste
qu’à reste accroché au corne, ou au cou, ou à la bosse du bovin genre trente
seconde ou plus, et si possible le mettre
à terre Et le vainqueur ne reçoit pas de trophée ni de médaille mais acclamé
par le public ,et en cas d’alerte il y a
des troupe de personne qui vient secourir le « Mpisavika » seulement
avec des petit bâton et il y a aussi présence des médecins bénévole sur place en cas de blessure courante ou les jeunes
peuvent être piétinés ou pire (à la cuisse, aux bras, aux jambes, au ventre ),mais
ses cicatrices seront affiche plus tard comme de la fierté.
©google savika |
Et troisièmement pour terminer ; une petite remarque ,avant d’affronter la bête en question les « Mpisavika » doit d’abord respecter certaine règle et mettent un soin particulier, c'est-à-dire à se ceindre le corps avec un pagne, combiné à la vertu de la mixture de « Hazomanga » dans laquelle baigne une pièce de monnaie en argent appelée « Tsangan’olona », est censé tenir lieu de défense. Cette eau magique le « Mpisavika » se la passe longuement sur les membres et dans les parties exposées et le clôture par une gorgée de « Taoka gasy »et après cela le torero «Mpisavika »peut enfin combattre le zébu.
Et c’est ici que cette article se
termine j’espère que vous avez apprécié et j’espère également que mon article
vous ont incité et vous ont donné envie de voir le « savika » à Madagascar dans sa réalité.
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